Publiée le 27 janvier 2021 par Mouvement PRO Chrysotile
Le 4 janvier dernier le Journal de Montréal a publié sous la plume de Mme Annabelle Blais un article qui a fait la une sur la présence de l'amiante dans une rivière.
Mme Blais du bureau d'enquête du journal informe les lecteurs qu'une rivière dans la région d'Asbestos serait gravement contaminée à l'amiante et en plus le journal lance comme titre ...ANALYSES INÉDITES À VAL-DES-SOURCES.
Il s'agirait d'un rapport d'enquêteurs du journal. Tel que rédigé cet article pose de sérieuses questions sur la rigueur qu'ont pu s'imposer les acteurs dans cette démarche qui aurait dû viser une information juste et complète que sont en droit d'exiger les lecteurs. L'article trop incomplet et fortement biaisé devient alors d'inspiration fort douteuse.
LE Mouvement Pro Chrysotile Québécois peut très bien comprendre que, ayant à traiter un dossier aussi complexe, la croisade anti-amiante et la science véritable ne sont pas toujours faciles à départager. Que toute cette saga de l'amiante puisse créer pour un journal une véritable confusion entre mythes et réalité et qu'au surplus les nombreuses études scientifiques publiées surtout au cours des années les plus récentes aient manquées à la vigilance des rédacteurs. Pourtant rares sont les substances naturelles comme la fibre chrysotile qui ont fait l'objet d'autant de recherches scientifiques et de débats et tous les médias en ont pourtant parlé abondamment.
Nous comprenons aussi que pour les médias et les journalistes le grand défi aujourd'hui consiste à s'assurer que leurs publications utilisent l'ensemble des connaissance véritables et surtout éviter d'accepter de publier tout d'un trait un seul côté d'un dossier ou d'une histoire surtout si elle peut faire sensation et alimenter une controverse même si lucrative. Cela exige un virage de paradigme des opinions ancrées de longue date au sujet du chrysotile et les impacts véritables sur la santé humaine et l'environnement.
Au cours des années de très nombreuses études scientifiques publiées ont démontré clairement que dans la croûte terrestre et la nappe phréatique on y retrouve toutes sortes de produits, de substances et aussi des fibres et cela depuis que notre planète bleue est en activité.
La science nous informe également que chaque litre d'eau potable que nous consommons contient des milliers de fibres (certaines études indiquent des centaines de milliers) et quand à l'environnement chaque humain voit transiter dans ses poumons environ 12 litres d'air par minute ce qui signifie 12 litres X 60 minutes X 24 heures = environ 17,280 litres/jour. En y considérant que l'air ambiant contient possiblement environ 0,001/cc ou 1 fibre par litre il s'ensuit que chaque jour environ 17,280 fibres transitent dans les poumons d'une personne....pourtant des gens sont encore vivants.
De toute évidence plusieurs participants à l'enquête et à la rédaction de l'article ont curieusement oublié ces données. Il est difficile de comprendre comment l'auteur ait pu en arriver à des suggestions ou commentaires comme (des concentrations d'amiante sont jugées préoccupantes selon les analyses (seulement 8 ont été effectuées) des sédiments près de la berge et que (de l'amiante coule dans une rivière). Bizarre comme information.
De nombreuses autres questions se posent aussi. Quel type de fibre aurait-on trouvé, de quelle dimension sont ces fibres car ces informations sont essentielles si on veut établir avec justesse leur dangerosité pour la santé? Comment puisse être acceptable le fait que le ou les chercheurs y compris l'équipe d'enquête n'ont pas su établir si les fibres qui auraient été trouvées puissent être aéroportées....avant de parler de danger potentiel.... comprenons que les gens respirent de l'air il faudrait bien savoir s'il y a présence réelle de fibres respirables.
De nombreuses années d'expérience de plusieurs générations dans les régions où l'on a exploité cette richesse naturelle nous démontrent qu'une fibre humide ne se promène dans l'air respirable et que les fibres longues qui sont les potentiellement les plus dangereuses ne sont pas facilement aéroportées...alors des traces de fibres encapsulées dans des sédiments humides ou qui sont séchés ne sont elle pas aussi emprisonnées? À cette question l'article ne présente aucune réponse qui vaille.
Le Mouvement pro Chrysotile Québécois ne remet pas en question les risque potentiels le cas échéant mais remet en question le sérieux de l'oeuvre de l'équipe d'enquête et trouve aussi fort préoccupant qu'un journal puisse se permettre de se lancer dans une incursion qui visiblement lui est trop inconnu pour en traiter convenablement. Ce faisant il accepte d'être un outil malsain d'instrumentalisation pour une cause supportée par les plus fanatiques des militants.
Le Journal de Montréal doit éviter cela. En ce sens le Mouvement Pro Chrysotile Québécois s'objecte à tout sensationnalisme dans l'information, à toutes publications trop éloignées de la science véritable et qui ne présentement pas correctement l'ensemble de l'information justement essentielle à une bonne information. Malheureusement l'article du 4 janvier 2021 vise à faire peur, appuie implicitement la croisade anti-amiante et en négligeant d'y apporter toutes les nuances exigées pour une information rigoureuse et complète il devient malfaisant et risque de faire du mal aux nombreux projets qui ont présentement cours dans cette région du Québec. Présentement tous mettent l'épaule à la roue afin que les communautés qui y vivent puissent s'assurer d'un avenir prometteur passant par un développement économique, responsable et durable. Le journal ne peut ignorer cela et il leur doit rectification.
Serge Boislard, Président,
Mouvement Pro Chrysotile Québécois.
P.S. Pour plus d'informations, veuillez vous référer au site web du Mouvement Pro Chrysotile Québécois.