Publiée le 15 juillet 2019 par Mouvement PRO Chrysotile
Depuis quelques années l'Australie est un pays qui a banni l'amiante toutes fibres confondues sans tenir compte de la différence qui existe véritablement entre les types de fibres.
Pourtant l'Australie connait bien la réalité, elle qui a une longue histoire d'usage, de production et d'exportation d'un type d'amiante amphibole soit la crocidolite (amiante bleu) .Type d'amiante très nocif qui est un grand responsable des cancers appelés mésothéliome.
Aujourd'hui les pays sont à même de constater le rôle de leader que veut se donner ce pays un peu partout dans différents forums pour faire la promotion du bannissement mondial de l'amiante y compris le chrysotile. Un peu comme si l'Australie voulait rendre invisible un passé répréhensible.
Aux prises avec de nombreux problèmes de santé liés à l'usage surtout d'amphibole, la mission que ce pays se donne est vraiment entachée. Que l'Australie soit encore aux prises avec d'énormes problèmes de santé n'a rien de surprenant. La science est limpide à ce sujet. L'amiante bleu en est nécessairement un grand responsable. Même si elle veut le passer sous silence l'Australie le sait fort bien. Sa démarche n'est vraiment pas à visière levée dans la mission qu'elle se donne.
Elle accompagne un peu partout les lobbies antis amiante et fait connaître avec force sa présence aux activités de l'OIT (Organisation internationale du Travail et de l'OMS(Organisation mondiale de la Santé) et aussi partout où cela est possible.
Dans les jours qui ont précédé la conférence du COP-9 de la Convention de Rotterdam son principal agent de lobby (Asbestos Safety and Eradication Agency) a émis une publication --Chrysotile Key Facts-- dans un but évident et malicieux soit d'influencer les participants à la conférence.
Cette publication est malheureusement remplie d'inexactitudes, d'imprécisions et comprend beaucoup trop d'exagérations pour être crédible. Tout en supportant sans réserve l'enlèvement massif de l'amiante partout et sans tenir compte des inconvénients et des coûts pourtant bien connus elle néglige brutalement les besoins des pays pauvres.
Tous les pays doivent maintenant bien constater que c'est un appui à la croisade anti-amiante et implicitement un appui inquiétant à l'industrie de produits et fibres de remplacement du chrysotile sans soulever les risques potentiels pour la santé avec leur usage. Bizarre.
Qu'un gouvernement responsable permettre à une de ses agences d'aller ainsi dans toutes directions très éloignées de la science doit inquiéter mais qu'il puisse accepter qu'une publication au nom du pays soit un espèce de copier-coller de la propagande des lobbies antis amiante et des lobbies des « litigations business » est incompréhensible. Un tel comportement devient pour tous matière à réflexion. Quels sont alors les intérêts véritables qui sont en jeu?
Est-ce vraiment seulement la santé qui préoccupe?
La santé semble avoir le dos très large...