Publiée le 25 octobre 2018 par Mouvement PRO Chrysotile
Bonjour,
Le communiqué du gouvernement fédéral ci-après est clair et net et favorise un développement durable et vert, permet de créer des emplois de qualité tout en solutionnant un (enjeu) environnemental par la destruction de fibres de chrysotile tout en produisant du magnésium, un métal d'avenir.
Ce que nous avons réussi à gagner, ce n'est pas rien, c'est des centaines d'emplois bien rémunérés pour bien des années.
Nos pères se sont battus pour nous et nos enfants pourront en dire autant.
Une belle victoire très significative qui vaut tellement plus qu'une médaille de l'Assemblée nationale.
Serge Boislard
Président
Mouvement PRO Chrysotile québécois
Communiqué de presse du gouvernement du Canada
Le 18 octobre dernier, le gouvernement du Canada a rendu public le règlement sur le bannissement de l'amiante au Canada. Il est bon de se rappeler qu'il s'agit bien d'un règlement et non d'une loi adoptée par le Parlement. Dans les faits, aucun débat ne s'est tenu sur cette question au Parlement canadien.
Il s'agit ni plus ni moins d'une décision politique qui ne tient aucunement compte de la différence qui existe entre la fibre serpentine (chrysotile) et les fibres de type amphibole et ceci tant au niveau de leur composition chimique respective que de leur niveau de dangerosité réel pour la santé des personnes.
Il s'agit par conséquent d'une décision très questionnable surtout du fait que de nombreuses études scientifiques publiées au cours des dernières années n'invitent, ni ne soutiennent le bannissement de la fibre de type chrysotile.
Mentionnons que le règlement comporte plusieurs exemptions telles les mines, l'industrie militaire, le nucléaire et les usines de chlore qui se voient accorder des dérogations de longue durée.
De plus, il est important de comprendre que l'amiante et les produits qui en contiennent ayant été utilisés avant la mise en vigueur de la nouvelle règlementation ne sont pas visés non plus.
Il faut rappeler que les communautés vivant dans les régions Asbestos et Thetford Mines et les organismes citoyens avaient exigé du gouvernement canadien que la mise en valeur et l'exploitation des haldes de résidus miniers de serpentine ne soient pas soumises aux exigences d'une future règlementation. Leur voix a été entendue et l'exploitation des haldes de résidus miniers n'est pas non plus visée par le règlement.
La gestion responsable attire toujours les foudres des anti-amiante!
Le fait que le règlement soit moins contraignant a relancé les anti-amiante sur le sentier de la guerre tous azimuts, avec la complaisance de certains médias, mais force est de constater qu'ils ont perdu beaucoup de crédibilité.
Le MPCQ ne peut que déplorer que ces militants refusent un véritable dialogue avec le milieu, voire avec les autorités gouvernementales, au-delà des slogans et de l'alarmisme. C'est comme s'ils ne peuvent accepter l'état de la science et les nuances apportées par de nombreuses études qui ont fait la distinction entre les fibres et leur niveau respectif de dangerosité.
Ils préfèrent s'enfermer dans le cocon d'un farfelu principe de précaution et d'un irréaliste risque zéro faisant fi complètement des risques potentiels posés par les produits et fibres de remplacement.
Ce qui est déplorable de l'attitude destructive des anti, c'est le mal qu'ils souhaitent causer aux communautés qui ont la ferme volonté de se bâtir un avenir à partir de leur héritage minier. Ces communautés connaissent mieux que quiconque les façons de travailler sécuritairement avec la ressource. Elles continuent de défendre leurs projets contre ceux qui tentent sans fin d'influencer les autorités gouvernementales afin de contrecarrer les projets porteurs d'emplois et d'avenir. L'intention des militants de l'apocalypse anti-amiante est claire : obtenir l'alourdissement des règles, la multiplication des entraves administratives, harceler, abuser, faire une mauvaise presse pour que les promoteurs mettent fin à leurs projets.
Mais les communautés en ont vu d'autres et patiemment, elles poursuivent leur chemin sur la voie d'un développement économique durable fondé sur la ressource naturelle de leur région, leur héritage minier. Avec une résilience qui les honore, elles expliquent à tous ceux qui acceptent de les écouter, qu'elles ont développé et appliqué une expertise unique en matière d'utilisation sécuritaire et responsable, elles savent trop bien que le risque zéro n'existe pas et le nébuleux principe de précaution mis de l'avant par les détracteurs du chrysotile est fort questionnable.
Elles se demandent aussi d'où vient cet acharnement à exiger le bannissement du chrysotile, à qui cette croisade profite vraiment alors que l'approche responsable a fait ses preuves.
SVP lire le communiqué du gouvernement du Canada par le lien internet ci-joint