Publiée le 3 mai 2017 par Mouvement PRO Chrysotile
La 8e conférence de la Convention de Rotterdam (COP8) a conclu le 3 mai 2017 la discussion sur le chrysotile et, comme les nombreuses autres COPs tenues avant, le consensus exigé par les termes de la Convention n'a pu être obtenu. L'amiante du type chrysotile ne sera pas inclus dans la liste des produits à bannir ou à sévèrement restreindre du marché international.
Depuis plus de onze ans, les pays qui ont banni l'usage du chrysotile comme par exemple les membres de l'Union Européenne, et les organisations qui militent pour un bannissement global du chrysotile ont reçu la réponse attendue: il n'y a pas d'inclusion.
Les pays producteurs et utilisateurs du chrysotile qui représentent plus des deux tiers de l'humanité vont continuer à faire connaître leur position et les raisons qui les motivent. Ils refusent l'approche d'une croisade anti-amiante qui a duré depuis longtemps et ils ont bien démontré l'intention de ne pas se laisser intimider par le spectacle.
La position officielle sur l'usage responsable et sécuritaire de la fibre chrysotile est et demeure pour les années à venir la position officielle suite à la conclusion de la COP8 2017.
Il faut rappeler que les études scientifiques qui ont été utilisées par l'Australie, le Chili et l'UE lors de leur notification datent de plus de 15 ans et sont sérieusement contestées. Ce fait a été évoqué et dénoncé par plusieurs pays dans le débat.