Les résidus miniers accumulés lors de l'extraction du chrysotile ont un impact positif sur l'environnement. L'équipe du Dr. Goerges Beaudoin de l'Université Laval à Québec a découvert que la serpentine réagissait lentement à l'air libre et captait le CO2 de l'atmosphère et se transformait en hydromagnésite. Une couche consolidée d'environ un mètre d'épaisseur se forme à la surface des haldes de résidus. Les chercheurs ont estimé qu'environ 1,7 million de tonnes de CO2 de l'atmosphère ont été séquestrés par les résidus de serpentine au Québec seulement.
Des chercheurs du Canada et des Etats-Unis ont eu l'idée de vérifier le potentiel de la serpentine broyée comme capteur de CO2 émis par des centrales thermiques au charbon, au mazout ou au gaz naturel. Compte tenu de la disponibilité de zones minéralogiques gigantesques sur la côte ouest américaine et dans les Appalaches au nord-est des Etats-Unis et du Canada, de même que ces forts tonnages disponibles de résidus de serpentine du Québec et du Vermont, il existe un potentiel intéressant pour le captage du CO2.